Index

                                  
 
1° CONNAISSANCE - ÉPISTÉMOLOGIE
 

 

 

Sommaire


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sommaire


 

L'intelligence humaine individuelle est-elle capable d'atteindre le vrai, de connaître la vérité ?
(question préalable)

Alors que tous les hommes se posent d'une manière  plus ou moins claire la troisième question, celle du choix du vrai bonheur (), la plupart d'entre eux, sans doute, n'entrent que difficilement dans la première question : "Mon intelligence humaine individuelle est-elle capable d'atteindre le vrai ?"

Comme point de départ pour "entrer" dans cette question, tout homme normal peut s'appuyer sur  des faits de sa vie personnelle. De temps en temps il s'est trompé. Ce qu'il croyait être vrai  était faux. Un jour vient, où il se dit "Comment faire pour ne plus être trompé ?" car même mes yeux peuvent me tromper.
- Si je mets ma règle dans l'eau mes yeux disent qu'elle est cassée. Mes yeux me trompent. C'est une illusion d'optique.
Elle n'est peut-être que la première de toute une série d'illusions...
Le professeur de sciences me dit que cette règle est composée d'atomes où il a y surtout du vide... Ce que je ne voyais pas.
- Cette nuit, j'ai rêvé d'être à Madagascar. J'étais en Belgique; Une autre illusion. Et les philosophes ont bien sûr posé la question : "Ce que nous appelons la vie réelle, n'est-elle pas à son tour un rêve ?
On sait que DESCARTES va même poser la question : "Suis-je au moins certain d'exister ?" Je ne pourrais poser cette question sans exister : "Je pense, donc j'existe" "Ouf". L'enchaînement des doutes s'est arrêté.
Constater ainsi, que je peux être trompé par mes sens peut me conduire à examiner de plus près les mécanismes, non seulement de ma connaissance sensible mais aussi de ma connaissance intellectuelle.

Commençons par réfléchir quelques instants sur la connaissance du chat, avant de suivre les diverses étapes de notre connaissance intellectuelle.
 Alors que la pierre semble être limitée à elle-même, et n'avoir aucune relation avec la pierre voisine (sauf celle de l'attraction universelle découverte par NEWTON ?) le chat, possède déjà un certain "supplément d'existence".
"Il sort" (?) de lui-même en "connaissant" les objets autour de lui, il voit le bol de lait, il le "connaît".
Normalement, deux êtres purement matériels ne peuvent que se juxtaposer, s'interpénétrer ou se détruire. Le chat connaît le lait. Certains prétendent qu'il n'y a pas dans cette connaissance qu'un phénomène biologique. Mais vraiment, est-on certain de pouvoir exprimer la connaissance du chat ?
L'homme en tout cas, va plus loin. Par son intelligence il "abstrait", c'est à dire qu'il extrait des "idées" il conçoit des "concepts" de plus en plus étranges à partir de cette connaissance sensible qu'il a en commun avec le chat. Un beau jour, après de nombreuses constatations il pense et il dit : "l'homme est mortel". Et dans ce cas, l'idée, le concept d'homme est très "universel", sans précision de sexe masculin ou féminin. Et nous poserons la question : qu'elle est la valeur de cette idée "générale" universelle "d'Homme" (sans précision de sexe ou d'age) ?
L'intelligence humaine "abstraite", extrait, dégage également les idées de point, de ligne, de surface, de volume, d'unité mathématique. Enfin, à partir de la règle du chat et de l'homme que j'ai vu, je peux dire que ce sont des "êtres" et dire : "Un être, c'est ce qui existe ou pourrait exister."

Après avoir examiné ainsi avec un peu plus d'attention nos actes quotidiens de connaissance, nous pouvons plus facilement passer en revue des cinq subdivisions de l'épistémologie :
1° a - D'ou viennent les idées ?
1° b - Quelle est la valeur de nos idées ?
1° c - Quel est le rapport entre les idées générales (l'homme en général sans précision de sexe et d'âge) et telle personne en particulier (SOCRATE) ?
          Y a-t-il deux hommes identiques qui me permettraient de parler d'eux en général ?
1° d - Quelle est la méthode qu'il faut suivre pour ne plus se tromper ? C'est ce qu'on appelle la logique
1° e - Comment peut-on séparer (ou au moins distinguer) les trois principaux domaines de la pensée : la science, la philosophie, le croyance ?

*Le vocabulaire de l'épistémologie
En grec, le mot "épistémé" signifie connaissance. Nous avons donc choisi le mot "épistémologie" dans une signification très large de l'étude de la connaissance humaine de l'origine des idées, de leur valeur, de leur rapport avec la réalité etc...
Mais chez les spécialistes, le mot "épistémologie" est utilisé avec une signification plus étroite. Ce mot désigne alors l'étude critique des principes et des résultats des diverses sciences, pour en déterminer la valeur et la portée pratique.
Historiquement, il est peut-être bon de signaler rapidement les autres "étiquettes" pour cette 1ère partie de la philosophie.
* Platon parle de dialectique, Aristote d'analytique, les Stoïciens de logique.
* Pendant la seconde période de l'Histoire de la pensée, une nouvelle question va être débattue en épistémologie : Quelle est la relation entre la raison et la révélation, entre la philosophie et la théologie ?
* Avec Descartes et Kant, l'épistémologie va occuper une place disproportionnée et cela explique en partie le désintérêt dont la recherche philosophique a été l'objet.

Mais venons-en à l'étude des cinq subdivisions de l'épistémologie en commençant par la question "d'où viennent nos idées?" en passant  en revue les réponses proposées par les philosophes.

1° a - Origine des idées
D'où viennent les idées, ces concepts, cette connaissance ? Quelle est leur origine ? Voyons en termes simples  les trois réponses qui ont été proposées dès l'antiquité et qui, régulièrement sont de nouveau proposées avec un nouvel emballage.
1/ Les idées, les concepts, les connaissances ont une origine purement matérielle. Comme "étiquette" pour cette première réponse choisissons : "matérialisme épistémologique" (ne pas confondre avec le matérialisme ontologique et le matérialisme en morale).
Pour illustrer cette position donnons une citation de MARX puisqu'il a été célèbre pendant quelques années : "Les idées sont le reflet de la matière dans le cerveau humain". Cette première réponse confond sans doute sensation, perception, conscience et connaissance. Nous la retrouvons au long des siècles de notre Histoire de la Pensée.
2/ Deuxième réponse sur l'origine de nos idées : c'est l'excès opposé : la matière n'intervient pas du tout dans la naissance de nos idées. Trois variétés pour cette seconde réponse.
    - Elles sont le souvenir d'une contemplation des modèles purs dans une vie antérieures (PLATON).
    - Elles sont produite par une illumination divine (AUGUSTIN).
    - Elles sont le pur produit de notre esprit (les disciples de KANT).
Ces trois théories ont reçu l'étiquette "d'idéalisme" épistémologique. Certes, elles ont en commun d'être opposées à l'origine purement matérielle des idées. Mais J. CHEVALIER a raison de dire que ce mot d'idéalisme "sert à qualifier des systèmes qui vont jusqu'à l'opposition". (TOME III 1966 p.322) (la racine du mot idéalisme est ici "idée" à ne pas confondre avec l'idéalisme en morale dont la racine est "idéal".)
3/ La troisième réponse semble la moins mauvaise même si la connaissance demeure un système insondable.
En voici une présentation très simple. Comme l'utérus de la femme, l'intelligence humaine ne peut concevoir une idée, concevoir comme un concept, donner naissance à une connaissance que si elle est fécondée par la connaissance sensible de la matière.
L'homme rentre d'abord en contact avec la réalité matérielle par ses cinq sens et l'intelligence, fécondée par ce contact, extrait, abstrait une connaissance de plus en plus intellectuelle. "l'homme", "l'être". L'étiquette la moins ambiguë pour cette troisième réponse est peut-être celle d'abstractionnisme. (Aristote et Thomas_dAquin).

Toutes ces réponses deviendront plus claires, lorsque nous les rencontrerons tout au long de l'Histoire de la pensée. Mais il est bon de les examiner ensemble en relation avec la question à laquelle elles répondent.

En utilisant la page d'accueil, le lecteur qui le désire peut dès à présent lire l'exposé plus complet de l'épistémologie de PLATON, AUGUSTIN, KANT et des autres auteurs qui sont mentionnés ici ou dans les pages qui suivent. A chacun de choisir s'il veut d'abord prendre connaissance de l'exposé préalable ou faire dès à présent des incursions dans l'Histoire des trois périodes et des auteurs plus ou moins importants.

1° b - Valeur de nos idées ?
La deuxième subdivision de la philosophie de la connaissance reprend la question du titre "L'intelligence humaine peut-elle atteindre le vrai ?", en précisant quelle est la valeur de nos idées ? Ici aussi, trois réponses vont sans cesse être  proposées au  long des siècles :
1/ La première réponse c'est le dogmatisme idéologique qui consiste à dire : " Tous les autres se sont trompés, ma théorie répond à toutes les questions d'une manière définitive". Je sais tout !
2/ La deuxième réponse c'est l'excès opposé de l'agnosticisme qui consiste à dire que "personne ne connaîtra jamais rien de certain".
Autres formes : le scepticisme qui consiste à se maintenir dans le doute et le relativisme qui consiste à dire que les réponses sont  "relatives et différentes" selon les individus. Qu'il n'y a pas de vérité valable toujours et partout. (voir les philosophes sceptiques PP7_IV).
3/ La troisième réponse et l'attitude la plus raisonnable est bien sûr la recherche incessante d'une plus grande connaissance de la vérité, sans jamais prétendre connaître toute la vérité, sans jamais l'enfermer dans des formules mais sans dire non plus que toutes les théories se valent. Appelons cette troisième réponse la philosophie.
Nous verrons avec la deuxième période de l'Histoire de la Pensée qu'un fait va transformer cette recherche : la nouveauté absolue de la Révélation évangélique. Si la recherche purement humaine ne peut conduire à aucune certitude, une révélation donnée par Dieu peut sauver la pensée humaine.

1° c - Rapport des concepts et de la réalité
La troisième subdivision de l'épistémologie est peut-être la plus difficile à comprendre pour les débutants et elle  n'a été exprimée que pendant la deuxième période avec ce que l'on a appelé la "Querelle des Universaux."
Quel est le rapport entre les Idées Universelles et Générales (l'Homme sans précision de sexe) avec la réalité concrète toujours individuelle qui seule existe ? (Tel homme appelé Pierre).
1/ Première réponse : le nominalisme. L'homme en général, ce n'est qu'un mot, (nomen, en latin), d'où l'étiquette de nominalisme, ce n'est qu'un terme (terminisme). Conséquence : la phrase "l'homme est mortel" ne signifie rien car ni "l'homme" en général, ni "la mort" en général n'existe. Cette position épistémologique fréquente aboutit bien sûr au scepticisme, puisque d'après elle nos discussions utilisent des mots vides. (Ockham PC chap7-1)
2/ Deuxième réponse : le réalisme épistémologique absolu.
Ce ne sont pas les individus qui sont réels c'est "l'homme" en général qui est réel et les individus visibles n'en sont que des ombres (Platon  PP chap. 5)
3/ Troisième réponse : le conceptualisme ou réalisme modéré. Certes "l'homme" en général sans précision de sexe ou d'âge n'existe pas à l'état séparé. Cependant ce que nous désignons par cette idée et ce mot "homme" existe bien dans chacun des individus que nous appelons ainsi, quelle que soit leur diversité (Abélard  PC chap. 5-8)

En employant ces idées générales, on peut donc penser et dire quelques chose de vrai qui correspond à la réalité, même si l'individu n'est jamais entièrement conceptualisable, même si deux individus ne sont jamais identiques.
Notre connaissance conceptuelle, même si elle doit être complétée par les diverses formes de l'intuition directe garde sa valeur. En adoptant cette troisième réponse, nous gardons l'espoir de pouvoir conceptualiser et exprimer nos convictions en partie.
Ceux qui, au contraire, prétendent que leur concepts ne valent rien devraient logiquement se taire et cesser d'écrire.

LA RECHERCHE PHILOSOPHIQUE EN PANNE
Il est possible que plusieurs lecteurs ne saisissent pas l'importance de ces trois débats de l'épistémologie.
En fait, toute la recherche philosophique risque de s'arrêter avant même de commencer si l'on adopte quelques unes des réponses proposées.
- Si nos idées sont le pur produit de l'esprit sans que l'on puisse savoir s'il y a une réalité existante en dehors de l'esprit, mieux vaut s'arrêter de penser. (Idéalisme Kantien)
- Si personne ne connaît jamais rien de certain, renonçons à la recherche de la vérité. (Scepticisme)
- Si nos mots et nos idées générales ne correspondent à rien, cessons de parler et d'écrire (Nominalisme) L'histoire de la Pensée peut s'arrêter à cette page.
Mais ceux qui proposent ces réponses n'y croient pas vraiment puisqu'ils essaient de prouver qu'ils ont raison.
Aussi pouvons-vous reprendre notre étude et passer à la 4ème subdivision de l'épistémologie.

1° d - La logique
La logique est la méthode à suivre pour arriver à des conclusions vraies (le mot méthode désigne tout ensemble de moyens employés pour arriver à un But). Pour parvenir à ces conclusions vraies la logique doit vérifier successivement les concepts, le jugement et les raisonnements.
Le CONCEPT (l'idée) est exprimée par un MOT (exemple l'homme) et il faut en donner une DÉFINITION assez précise pour que le mot ne puisse s'appliquer qu'à une seule réalité..., dans la mesure du possible.
Le JUGEMENT (exemple"l'homme est mortel") est la conjonction de deux concepts et donc de deux mots par le verbe être qu'on appelle dans ce cas, la copule. Le jugement est exprimé dans une PHRASE. La logique devra en vérifier l'ÉNONCIATION.
Enfin le RAISONNEMENT est un ensemble de trois jugements comme par exemple : "l'homme est mortel, or Socrate est un homme, donc Socrate est mortel". Le raisonnement est exprimé dans le PARAGRAPHE. La logique devra vérifier si la DÉMONSTRATION est sans faille.

L'ORDRE
Par ces concepts, ces jugements, ces raisonnements,
- l'homme s'efforce de découvrir l'ordre qui existe :
        - dans les êtres matériels déterminés qui n'ont pas la liberté (la science)
        - en lui même (psychologie)
        - dans la société (sociologie)
- l'homme s'efforce ensuite de mettre de mettre un ordre, de modifier l'ordre :
        - dans le monde matériel (travail, technique, industrie, art)
        - en lui-même (éthique centre de la philosophie)
        - dans la société (politique)
Devant les obstacles qui limitent ce double effort,
- l'homme choisit de CROIRE EN UN ORDRE (croyance religieuse et théologies).

Nous verrons que la Révélation évangélique est apparue comme apportant des réponses surabondantes aux grandes questions humaines en révélant un dessein de Dieu totalement inespéré.

1° e - Distinguer trois domaines
Une dernière subdivision de l'épistémologie consiste à poser une question importante pour la recherche philosophique :
Quelles sont les frontières qui séparent les trois domaine de la "Science" de la "Philosophie" et des "Croyances" ?
Seule cette distinction peut nous protéger contre la maladie des scientismes, ces théories qui prétendent que "La Science" suffit à répondre à toutes les questions, et par conséquent, "les Philosophies" et les "Croyances" n'ont plus aucune utilité. Pour résister à cette illusion, il suffit de prendre conscience de la frontière qui limite le domaine de la science et la sépare du domaine de la réflexion philosophique et des croyances. Cette frontière est celle des questions posées.

LES QUESTIONS
Cette frontière est le choix libre de l'homme.
La SCIENCE n'examine que les questions qui concernent les êtres qui ne font pas de choix vraiment libres (les minéraux, les végétaux, les animaux, et même les hommes sous certains aspects où ils sont plus ou moins déterminé et où on peut les étudier par la médecine, la psychologie, la sociologie, les sciences humaines).
La PHILOSOPHIE au contraire est l'examen des questions qui éclairent le choix libre du vrai bonheur.
Le domaine de la SCIENCE prend fin là où commence le choix libre de l'homme qui est étudié par les PHILOSOPHIES et les CROYANCES.
Ce sont donc les questions posées qui séparent la SCIENCE d'une part, et d'autres part la PHILOSOPHIE et les CROYANCES.

LA MANIÈRE DE RÉPONDRE
Par contre, c'est la manière de répondre aux questions qui sépare la SCIENCE et la PHILOSOPHIE d'une part et d'autre  part, les CROYANCES humaines et théologiques.
- En SCIENCE et en PHILOSOPHIE on essaie de répondre aux questions par des démonstrations purement rationnelle ou expérimentales, que chaque individu peut vérifier sans faire confiance à personne.
- Mais, les questions les plus importantes, concernant le choix du vrai bonheur, spécialement la question de la mort, on n'y répond qu'en faisant confiance à des CROYANCES humaines ou théologiques.
Ni la SCIENCE, ni la PHILOSOPHIE ne répondent plus rien face à ces questions.
Telles sont les significations actuelles des expressions "la SCIENCE", "les  PHILOSOPHIES", "les CROYANCES".

DIVERSITÉ DES SIGNIFICATIONS
Dans la 2ème partie de cet exposé préalable nous verrons que le mot PHILOSOPHIE a eu au long des siècles des significations plus ou moins larges. Aujourd'hui encore ce mot est employé avec des signification très diverses.
Il en est de même pour le mot SCIENCE, qui a également eu des significations plus large que celles que je viens de mentionner.
- Lorsque ce mot est employé dans les expressions "une science", ou "les sciences", il signifie encore aujourd'hui un ensemble cohérent de connaissance, dans les trois domaines de la pensée. On peut donc dire dans ce sens que la philosophie et la théologie sont des sciences.
- Mais lorsque ce mot est employé dans l'expression "LA SCIENCE", il désigne un domaine de la pensée : celui où ne règne pas le choix libre. Beaucoup de ceux qui emploient ce mot ne sont pas conscients de ces deux significations.

ORIGINE DES DISTINCTIONS
Il est peut-être bon de signaler l'origine de la distinction des domaines de la pensée. Elle se trouve dans une parole de Jésus "Rendez à  César ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu".
Cette parole a entraîné la distinction du sacré et du profane, chez les chrétiens.
        - ALBERT LE GRAND a distingué la THÉOLOGIE et la PHILOSOPHIE.
        - C'est COPERNIC qui a distingué PHILOSOPHIE et SCIENCE.
        - Et sans fin, les distinctions entres les diverses sciences se sont multipliées...
Les croyances non chrétiennes ne connaissent pas ces distinctions et vont être ébranlées par la modernité.
Cela se produira dans le millénaire suivant et dépassera le cadre de cette histoire.

suite 2° ontologie