PP
chap. 7
intro

                                                  

PHILOSOPHIE  HELLENISTIQUES                
un bilan réaliste de l'antiquité

 

 

 

Sommaire


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Hellène est tout simplement le mot grec pour désigner les Grecs.
Hellénistique est un mot employé par les historiens pour désigner les philosophes d'inspiration grecque mais postérieures à Aristote et n'ayant pas profité du renouveau que va apporter à  la Pensée la Révélation Évangélique.
Deux dates peuvent êtres choisies pour délimiter facilement ces philosophies. La première est celle de la mort d'Alexandre le Grand, en 323 avant le Christ, car c'est lui qui répand la langue et la culture grecque dans son immense empire.
La seconde date, c'est 529 après le Christ, date de la fermeture des école de philosophies d'Athènes par ordre de l'empereur de Constantinople, Justinien.
Certes nous commencerons la seconde période en l'année 30 après le Christ. Les deux périodes se chevauchent donc en partie. Le motif en est que les philosophes qui ignorent la Révélation Évangélique, même s'ils vivent  après le Christ, seront présentés dans ce dernier chapitre de la Première Période.

CONTEXTE HISTORIQUE
Il faut peut-être rappeler le contexte historique nouveau annoncé dans la Xe partie partie du 1er chapitre.
En 338 avant le Christ, ALEXANDRE LE GRAND a donc soumis la Grèce, et en 146 avant le Christ se sera la domination romaine.
La quatrième question de la philosophie : "quelle est la moins mauvaise organisation de la société" devient purement théorique, car en pratique, l'empereur décide, les autres obéissent. Cela enlève tout intérêt aux grands débats considérés comme le sommet de la philosophie par Platon et Aristote : LES DÉBATS POLITIQUES.
Les philosophes hellénistiques donnent de nouveau la place centrale au choix éthique du vrai bonheur et pour ceux qui sont spécialement attentifs à l'éthique, cette période est donc importante. Nous pouvons connaître les diverses solutions de cette question, réellement proposées en dehors des Évangiles.

PESSIMISME OU RÉALISME
Les trois premières tendances que nous étudierons : l'épicurisme - le stoïcisme - le scepticisme, répondent qu'il n'y a pas de bonheur, en tout cas pas de bonheur absolu et qu'il n'y a pas de moyen de connaître la vérité. Voilà pourquoi les historiens de la philosophie parlent  de pessimisme et de décadence. En fait, comme nous venons de le lire, chez Aristote une philosophie vraiment rationnelle et vraiment réaliste aboutissait déjà à ce RENONCEMENT  rempli de tristesse.

INFLUENCE MULTIMILLÉNAIRE
Comme c'était le cas pour plusieurs systèmes de pensée antérieurs à la philosophie grecque (le relationnisme vitaliste, l'hindouisme et le bouddhisme) qui exercent de nos jours une influence bien plus grande que certains philosophes européens connus de quelques universitaires, l'épicurisme, le stoïcisme et le scepticisme ont exercé une influence permanente sur les esprits.

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