Sommaire

Poursuivant ce panorama rapide des systèmes de pensée indépendants de la philosophe grecque et en suivant plus ou moins un plan géographique d'ouest en est, nous choisissons un des innombrables systèmes de pensée qui ont totalement disparu et que l'on peut étudier dans les trois tomes de "l'Histoire des croyances et des idées religieuses" de MIRCEA ELIADE (Payot).

Si j'ai choisi l'Égypte pharaonique parmi les systèmes qui ont été enfouis dans l'oubli avant d'être décrits d'une manière plus ou moins valable par les érudits, c'est un peu à cause des PYRAMIDES qui d'une manière massive, énorme, rappellent l'importance qu'ont donné les hommes de l'antiquité à l'au-delà de la mort.

La momification du pharaon et la construction des pyramides surtout entre -2650 et -2180 montrent que pour les Égyptiens de l'Antiquité, la mort est considérée comme le début d'un long voyage, une suite de métamorphoses qui doit conduire le pharaon après des millions d'années à une association plus ou moins étroite avec les dieux.

Mai ces pyramides révèlent aussi le despotisme des sociétés anciennes. Ces pyramides ont exigé le travail de dizaines de milliers d'esclaves pendant des dizaines d'années.

Ce record de l'exploitation des hommes suffit à nous persuader que ce n'est pas ici que nous allons trouver le vrai bonheur, but de notre recherche philosophique. Nous n'allons pas non plus le trouver dans la multitude compliquée des dieux et des déesse de la Grèce et de Rome. Tout cela a un intérêt archéologique et mérite peu de place dans une recherche du vrai bonheur.

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